vendredi 5 juin 2009

Pourquoi un collectif anti-répression ?

Collectif Anti Répression et de Soutien aux Inculpé(e)s de Tarnac et d’Ailleurs, CARSITA est né à Besançon, en mai 2009 d’une convergence entre diverses personnes issues du mouvement associatif et syndical.
L’Autodidacte, la C.N.T., Solidaires, la Ligue des Droits de l’Homme, l’Association de Défense de la Démocratie, le C.C.L., F.S.U., N.P.A., ... des militants et militantes de différents horizons qui se sont retrouvé.e.s sur une inquiétude commune : la montée en puissance de la politique de répression dans ce pays.

Une montée en puissance agissant sur bien des terrains, de plus en plus décomplexée et zélée… un mode de gouvernement qui vise désormais à faire de chaque citoyen.ne, de chaque personne,… un.e criminel.le,… un.e terroriste.

- délit de solidarité
- délit d’outrage
- fichage tous azimuts
- licenciements abusifs
- chasse aux sans papiers
- enfant de 6 ans raflé à la porte de son école
- militante kidnappée en pleine rue par des ninjas
- manifestants embastillés à la pelle… (pour l’exemple?)

Tout cela ne date pas du 11 novembre 2008, cependant l’affaire de Tarnac a constitué un point d’orgue dans le concert des répressions en cela qu’elle a permis la mise en lumière de la nature des lois antiterroristes : des lois scélérates qui doivent être abrogées.

La constitution de CARSITA procède de la volonté de se rassembler pour réfléchir et agir ensemble localement, par delà les courants de pensées, en vue de l’abrogation des lois anti terroristes et au final pour tenter de contrer cette mécanique d’atomisation généralisée du lien social, du lien humain…

… Se rassembler pour soutenir les inculpé(e)s et les violenté(e)s,… moralement et matériellement

… Se rassembler pour se former mutuellement par l’échange de savoirs et de documentations

… Se rassembler pour informer les gens sur la vie sous surveillance qu’on nous mitonne avec l’appui des nouvelles technologies.

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